Pour quelles raisons as-tu décidé de t’engager en politique ?

Je fais partie des quelques élu.e.s qui n’avaient aucune prédisposition à faire de la politique. C’est la découverte, très tôt, des différentes formes de harcèlement et des mauvaises conditions de travail, lors de mes boulots étudiants, qui a forgé mon parcours. Depuis, j’ai toujours fait en sorte que mon travail puisse être compatible avec l’écologie, et ça n’est qu’il y a quelques années que j’ai sauté le pas du politique, en espérant avoir un impact plus concret sur les décisions prises.

Être élue, ça change quoi ?

Aujourd’hui, c’est dire non aux petits pas et à l’hyper-responsabilisation des citoyen.ne.s dans les crises que nous traversons par les médias et le politique. C’est prendre les problèmes à la racine, dire la vérité aux « puissants ». Tout en restant constructive et en proposant, et surtout en étant à l’écoute des lillois.e.s. Il est très important d’être là pour relayer et tenter de résoudre les problèmes que rencontrent les lillois.e.s, peut être encore plus quand on est dans l’opposition.

Ton chantier prioritaire à Lille ?

Préserver ce qui reste à préserver, en étant vigilante à tout projet qui aurait pour effet de réduire un peu plus les chances d’une bonne santé, de la résilience de notre ville. C’est en lien direct avec la lutte contre les inégalités qui à Lille sont non seulement sociales, mais aussi environnementales et de santé