Cela fait plusieurs années maintenant (notre premier courrier date de janvier 2021) que nous sommes mobilisé·es sur le dossier de la Halte soin addiction (HSA), auparavant dénommée Salle de consommation à moindre risque (SCMR).
Cet équipement a vocation à accompagner les personnes dépendantes dans un processus de sevrage pérenne, en présence de professionnel·les de la santé. Loin des stéréotypes qui ont pu être propagés lors des premières expérimentation, la HSA est un véritable outil de santé publique, qui permet de réduire les risques pour les personnes addictes, et les passages à l’hôpital.
En effet, l’Inserm, a évalué, à la demande de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) les deux premières expérimentations en France, à Paris et à Strasbourg. Nous avons donc la preuve que la HSA est un outil dont les bienfaits sont scientifiquement prouvés !
Pourtant, à Lille, en dépit du dépôt d’un dossier en 2021, nous n’avons toujours pas de HSA, alors que les consommations de drogues sur l’espace public augmentent et créent des problèmes sanitaires et de tranquillité publique.
L’ex-ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’était opposé à cette expérimentation lilloise pour des raisons bassement politiques.
C’est pourquoi, aujourd’hui, il est temps de relancer ce dossier, à l’aune d’un contexte politique différent.
Vous retrouverez ci-dessous le courrier que nous avons envoyé au Maire de Lille afin qu’elle relance le dossier auprès du nouveau Premier Ministre.
Lisez l’article du Monde sur le rapport des inspecteurs des affaires sociales (IGAS) et de l’administration (IGA) sur l’expérimentation des « haltes soin addiction » : Drogues : un rapport des inspections valide l’expérimentation des « salles de shoot »
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