Conditions de relogement de l’ANRU : des doutes persistent

Madame le Maire,

Je pense que vous connaissez notre position sur le NPNRU, nous l’avons rappelée à de nombreuses reprises dans cette enceinte, la dernière fois en décembre par la voix de ma collègue Faustine Balmelle. Nous ne répéterons jamais assez que nous sommes opposés à la politique du bulldozer qui est malheureusement trop souvent pratiquée par l’ANRU, à laquelle nous préférons la politique de la rénovation. Cette conception a en plus pour conséquence la destruction de logements sociaux, le rythme de construction de logements n’étant pas assez soutenu, le président de la MEL a reçu de la part de l’ancien Préfet un courrier dont vous vous souvenez, j’en suis sûr.

Notre autre focalisation, c’est la qualité du relogement des habitant-es, leur accompagnement tout au long du processus, et la co-construction avec elles et eux des projets. Permettez-nous alors de nous inquiéter publiquement des éléments repris dans l’article paru dans Médiacités le mois dernier au sujet de Concorde. « 291 foyers sont encore en attente d’une solution », pouvait-on lire. Qu’en est-il depuis, Madame l’Adjointe au Maire ? Les personnes restantes interrogées dans l’article font également état d’une augmentation de loyer de minimum 150 euros par mois pour les relogés dans leur nouveau logement. Madame l’Adjointe au Maire, quelles solutions la Ville met-elle en place pour éviter ces hausses de loyers qui sont intenables pour des foyers précaires ?

Je vous remercie pour votre attention