Le racisme est-il soluble dans l’apéro ?
A l’évidence, une soirée « qu’ils retournent en Afrique » fait référence aux propos du député R.N. Grégoire de Fournas.
A l’évidence, un club où il faut être de race blanche est raciste par définition. Raison pour laquelle nous voterons pour cette délibération, et vous soutenons dans cette démarche.
C’est fou comme le militant d’extrême droite mélange la race, la nationalité, les origines et la religion, le lard et le cochon, l’Afrique et l’affriqué (avec 2 « f »).
Mais d’un coup, une fois visé, il aime la nuance. D’un coup, il se cache courageusement derrière son petit doigt : « Qu’ils retournent en Afrique » ne serait pas raciste. Oui, et la Terre est plate, aussi.
Il n’est pas admissible d’être traîné devant un tribunal parce qu’on défend les valeurs de la République et les D.H. Les provocations à la haine raciale se multiplient. Le racisme décomplexé défile dans les rues et sur les écrans.
Si trois jeunes se font tabasser dans un bar du quartier Vauban, c’est par racisme. Si des élus subissent des pressions jusque chez eux, c’est l’extrême-droite.
L’appel à la violence est intolérable. Les intimidations le sont tout autant. L’agressivité maladive des fachos est un danger pour tous. De la ratonnade à l’agression gratuite, en passant par les menaces et les procès-bâillon.
Mais ! Ne nous fâcho pas ! On souhaite bien du courage aux membres de ce club réservé aux blancs pour prouver qu’ils ne sont pas racistes.
Les identitaires d’extrême-droite auraient tous les droits, et nous, républicains, tous les devoirs ? Non. Aussi, nous soutiendrons ce vote, et nous combattons l’extrême-droite.
Ici comme ailleurs, partout et toujours.