Madame le Maire, Monsieur l’adjoint
L’on peut, l’on doit se réjouir du retour de cette convention de mise à disposition du parking de la CPAM, au bénéfice des commerçants non sédentaires du marché de Wazemmes, tant cela participe à sa bonne tenue.
Cependant, il nous faut souligner que cette disposition ne peut évidemment s’appliquer que le dimanche. Pour les autres jours de la semaine, et les autres marchés de la ville, la volonté de sortir les véhicules professionnels de l’espace piétonnisé des marchés se trouve en pleine contradiction avec le règlement des marchés de plein air du fait de la mise en place du stationnement payant dans les quartiers.
En effet, parmi les professionnels ne pouvant accéder au tarif de cette catégorie d’usagers, il y a les commerçants ambulants, pourtant dans l’obligation d’utiliser un fourgon dans l’exercice de leur profession. Avec pour conséquence la mise à bas du travail fait ces dernières années pour aérer les marchés en sortant les véhicules professionnels.
La raison en est toute simple, ces véhicules ont été assujettis à un droit de stationnement dans le périmètre du marché pour un coût de 3€10 venant s’ajouter au coût du linéaire. À l’origine, pour inciter les commerçants à sortir leur fourgon. Or aujourd’hui, ces commerçants se voient contraints de régler une somme de plus de trente euros pour satisfaire au stationnement payant, juste le temps de la tenue du marché. Avec pour finir un résultat inverse à celui recherché le retour des véhicules professionnels à l’intérieur du marché afin de minorer le coût d’un stationnement incompressible.
Toujours avec le même objectif louable d’aérer les marchés et concernant plus particulièrement le marché de Wazemmes, la décision a été prise d’élargir les allées. Ce qui sur un même périmètre amène à en réduire le nombre. Pour compenser cette décision il a été décidé, le dimanche d’aller chercher du linéaire un peu plus loin ; rue Littré.
ET une nouvelle fois il a été décidé d’agrandir le périmètre du marché. Je ne crois pas que cela était souhaitable notamment parce que cela revient à intégrer à l’intérieur du marché une voie de circulation automobile : la rue du marché à la hauteur de la rue Littré.
Madame le Maire Monsieur l’Adjoint je pense qu’il est urgent de corriger ces deux difficultés.
L’une pour la charge financière qu’elle représente au regard de ces entreprises individuelles.
L’autre par le risque que l’on prend auprès de chalands à intégrer une voix de circulation dans le périmètre du marché.
Je vous remercie.