Madame La Maire,
Cher.e.s collègues,
Vous le savez, la crise du covid a des conséquences sociales importantes. A fortiori sur les Lilloises et les Lillois qui étaient déjà dans la précarité avant la crise.
Depuis le 31 mars, avec la fin de la trêve hivernale, les expulsions locatives sont à nouveau autorisées, après deux années de sursis. C’est une nouvelle épée de Damoclès qui plane aujourd’hui sur les plus fragiles : celles et ceux qui ont des difficultés à se maintenir dans leur logement à cause de difficultés financières notamment.
Les aides au maintien dans le logement, l’accompagnement des locataires, la prévention contre les expulsions locatives sont d’autant d’enjeux pour notre commune, et nous espérons les voir figurer dans le futur plan de lutte contre les exclusions de notre Ville en juin prochain.
Le soutien au réseau associatif qui défend le droit inconditionnel au logement, est également une priorité que – il nous semble – nous partageons avec vous.
C’est pourquoi nous sommes surpris de la baisse de subvention à l’APU du Vieux-Lille, qui aide les personnes en difficulté avec leur logement. Il nous semble que cette association a fait ses preuves depuis sa création en 1979, il y a 43 ans.
Dans la période post crise sanitaire et de fin de trêve hivernale, cette baisse de subvention est un mauvais signal envoyé aux ménages précaires et aux ac-teurs qui les accompagnent.
Si nous voterons les subventions allouées dans cet appel à projet, nous vous demandons de reconsidérer votre décision sur ce point.
Je vous remercie.