A l’occasion de notre bilan de mi-mandat, nous avons organisé une conférence de presse le vendredi 15 septembre, en présence de nos co-président·es Faustine Balmelle et Stéphane Baly, et des élues Mélissa Camara et Julie Nicolas.
Nous sommes au Conseil municipal dans l’opposition depuis 3 ans et comme l’a rappelé notre co-président Stéphane Baly, « même dans l’opposition, nous ne lâchons rien ! Nous sommes devenus une vraie force d’influence locale. » « Il va maintenant falloir se projeter en 2026 pour rattraper le retard. Nous avons connu l’été le plus chaud jamais enregistré de l’ère humaine, l’effondrement climatique est là. Et à Lille, la qualité de l’air n’est de bonne qualité que 6 à 12 jours par an… »
« Notre groupe est prêt, compétent, expérimenté, travailleur. Et notre compétence ne se voit pas que dans l’enceinte du Conseil municipal », a souligné notre co-présidente, Faustine Balmelle-Delauzun, « nous sommes sur le terrain et nous sommes sollicité·es comme des intermédiaires. » « Les décisions sont verticales. On a un nombre important de collectifs et d’associations qui se sont créés depuis 2020. Tous pointent des problèmes de méthode », a ajouté la co-présidente Lille verte, « le dialogue est rompu, nous on est là pour créer du lien, faire passer des messages. »
Mélissa Camara a rappelé notre position sur le logement. Précarité énergétique, gentrification, manque de logement étudiant, hébergement des précaires… Il est urgent de régler ces problèmes qui sont notre réalité. « Nous vivons dans ces quartiers ! Un toit c’est un droit », a-t-elle exigé. « On a un nombre de logements inoccupés énorme ! Des logements à Saint-Sauveur ne résoudront pas tout », a ajouté Julie Nicolas, « le privé a eu trop de libertés. »
« Le droit a un environnement sain est un fil rouge de notre programme. L’illustration c’est Exide. Une pollution au plomb qui dure depuis un siècle. Et un silence de plomb auquel nous sommes confronté·es. Le principe du pollueur/payeur se transforme en pollué/payeur… », a dénoncé Julie Nicolas. « 3000 personnes au moins vivent à la rue dans la MEL. Même si la responsabilité n’est pas celle de la Ville, des solutions existent et d’autres villes les mettent en place. On a un exemple d’hôtel vide qui pourrait accueillir des personnes, c’est ça l’urbanisme transitoire. »
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